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something in the way (dahlia)

Julian Sanders
stella famiglia

Julian Sanders
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something in the way (dahlia) 26d4 tw : sang ; violence physique ; crime ; choc émotionnel
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XXXX ; downtown l.a.La pluie battante enveloppait la ruelle déserte d’une froideur oppressante, chaque goutte éclatant contre le bitume comme un écho sinistre. Julian se tenait là, figé, son souffle saccadé formant de faibles nuages de vapeur dans l’air glacé. Ses mains tremblaient encore, tachées de sang, ce rouge vibrant contrastant avec la pâleur de ses doigts. Devant lui, le corps inerte de l’agresseur de Dahlia gisait dans une mare sombre, une vie éteinte d’un coup brutal, une justice rendue dans un éclat de rage incontrôlable.

Son esprit tourbillonnait, submergé par un chaos d’émotions. Le visage de Dahlia, meurtri mais sauf, se superpose à la scène, un rappel de ce qu’il protégeait, mais aussi de ce qu’il perdait en lui-même. Julian sentait une nausée monter, une révolte viscérale contre l’acte qu’il venait de commettre. Il se sentait incapable de se réconcilier avec ce qu’il est devenu : un vengeur impitoyable, mais aussi un jeune homme brisé par l’horreur de ses propres gestes.
La colère grondait encore en lui, un feu noir et violent qui menaçait de tout consumer, mais elle se heurtait à une muraille de dégoût, un mépris profond pour cette facette de son âme qu’il découvrait avec effroi. Les questions se bousculaient dans sa tête, mais les réponses demeuraient silencieuses, écrasées par le poids de son acte. Il ne savait plus où se tourner, ni comment se racheter, prisonnier de cette nuit sans fin où se mêlaient devoir et damnation.

Autour de lui, la ville continuait de vivre, indifférente à sa tourmente. Les lumières des réverbères créaient des ombres menaçantes, se faufilant dans chaque recoin de sa conscience tourmentée. Julian était là, mais il n'était plus vraiment présent. Il était devenu un spectre, hanté par la ligne qu’il avait franchi, errant entre la justice et la folie, sans savoir s’il trouverait jamais la paix.


XXXX ; malibu La porte de l’appartement claqua derrière lui, résonnant comme un coup de tonnerre dans le silence oppressant de la nuit. Julian tituba jusqu’à la salle de bain, chaque pas résonnant lourdement sur le parquet. Ses vêtements collaient à sa peau, trempés de pluie et de sueur, imprégnés de l’odeur métallique du sang. Son regard était vide, hanté, mais ses mains agissaient d’elles-mêmes, frénétiques, comme si elles cherchaient à effacer l’horreur qui s’est gravée sous ses ongles.

Il ouvrit le robinet d’un geste brusque, l’eau froide éclaboussant l’évier. Julian plongea ses mains sous le jet glacé, les frottant avec une vigueur presque désespérée. Le sang s’écoula en volutes rouges, se diluant dans l’eau avant de disparaître dans le siphon. Mais peu importe combien il frottait, la sensation ne partait pas, comme si la souillure était désormais incrustée dans sa chair.
Il se déshabilla avec rage, balançant ses vêtements trempés dans un coin, comme s’ils le brûlaient. Nu devant le miroir, il ne se reconnaissait plus. Ses yeux étaient devenus des abîmes sombres, emplis de peur et de dégoût. Ses lèvres tremblèrent, mais aucun son n'en sortit. Il s’engouffra dans la douche, réglant l’eau sur une température brûlante, cherchant à purifier ce qu’il ne pouvait admettre.

L’eau ruisselait sur son corps, mais au lieu de soulagement, elle apportait une douleur cuisante, accentuant chaque coup de poing qu’il se portait mentalement. Il se frotta la peau avec une brutalité insensée, comme s’il pouvait arracher l’horreur de son âme en écorchant son propre corps. Chaque goutte d’eau qui frappait la céramique résonnait comme un rappel implacable de son crime, de ce qu’il était devenu.
Julian ferma les yeux, tentant d’étouffer les images qui s’imposaient à lui : le corps inerte, le sang, le regard effaré de Dahlia. Mais tout était là, inscrit sous ses paupières, indélébile. La réalité de son acte se répandait en lui comme un poison lent, corrodant chaque recoin de son être. L’eau continuait de couler, mais elle n’avait plus de prise sur lui, glissant sur une peau froide et insensible.

Il se laissa finalement tomber au fond de la douche, les genoux ramenés contre sa poitrine, le visage enfoui dans ses mains tremblantes. L’eau l’enveloppait, mais il ne la sentait plus. Il était seul avec ses démons, perdu dans une nuit sans fin, où l’ombre de son acte le dévorait peu à peu. Les secondes s’étiraient, interminables, tandis qu’il se noyait dans son propre abîme, incapable de comprendre s'il devait se pardonner ou se féliciter.
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tw : viol ; victime de viol ; sang ; violence physique ; choc émotionnel
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2021 ; downtown l.a.
Elle tremble, Dahlia. De toute son âme, de tout son corps, du moindre de ses membres, au moindre souffle qu’elle prend ou expire. Incapable de savoir si c’est la pluie d’été pourtant chaude, de ses vêtements trempées qui essuient déjà les traces du crime subit, de ses larmes qui ne cessent de couler, ou de la honte ressentie au regard de Julian posé sur toi, ou de l’effroi de la scène devant toi.

Maladroite, en oubliant les douleurs qui tiraillent son corps malmené, des traces abandonnées sur son corps, elle s’approche Dahlia. Elle a envie de vomir, elle a envie de se terrer dans tes bras, de disparaître, d’oublier ce qui vient de se passer. Elle a envie de vomir, un peu plus encore lorsqu’elle pose ses doigts contre la gorge de l’homme étendu au sol, à la recherche d’un pouls. Elle peine à le trouver, sent la panique l’envahir un peu plus encore : mais rien ne s’échappe de sa bouche. Parce que dans l’horreur, elle trouve un calme, toujours le même. Cette boite, cette coquille, qui anéantit tout. Le calme, un silence intérieur, une dissociation réelle pour supporter la réaction. Et elle finit par le sentir, le pouls de son agresseur et à sentir son souffle contre sa joue.
Elle inspire, Dahlia, et relève son regard sur Julian sans rien dire quelques longues secondes. Elle l’appelle plusieurs fois, avant de se relever, manquant de perdre l’équilibre. Elle sent un sanglot la prendre lorsqu’elle sent les mains de Julian contre elle, pour la rattraper. La peur dans le corps et les hématomes en formation sous les vêtements abîmés. « Il respire encore, Jules. Va-t-en. » Elle déglutit douloureusement. « Nettoie tes mains, fais un tour à la soirée, prend un verre, envoie des sms pour chill out, et rentre chez toi. » Dahlia serre ses doigts tremblants sur les tiens. « C’était pas toi. J’appelle les urgences, j’vais à l’hopital, c’était pas toi ok ? Tu m’as juste pas vu partir, t’as pas de nouvelles, ok ? » Elle inspire profondément, et souffle : « Jules, réponds-moi. »

(...)

Robot mécanique. Elle a répété encore et encore les mêmes informations aux policiers, aux médecins. Elle s’est laissé manipuler par la médecin légiste. Elle n’a pas bronché face aux questions, aux photographies. Tout pour attester le viol aggravé. Tout pour passer sous silence la vérité. Tout pour tourner la page. Tout pour oublier. Les médicaments avalés pour se protéger. Parce que le monde ne s’arrête pas, que la vie continue toujours, inlassablement. Poussière douloureuse dans l’univers.

Et ton silence, conjugué au sien. Les messages inquiétés de Jenna. Poupée titubante, elle en frémit au moindre bruit, en sursaute à la moindre approche, s’en crispe au moindre contact. Elle a déjà connu tout ça, ces sensations maladives de se sentir sale, d’être dépossédée de son propre corps, d’être simple spectatrice du moindre de ses gestes.. Elle aimerait pouvoir dire que c’était pas le cas, mais les Stella laissent des stigmates qui ne s’oublient pas. Des dettes à payer, des menaces à honorer. Tout ceci lui pèse. Elle sait que ca lui passera, elle sait qu’elle s’en relèvera : elle l’a déjà fait.

L’arrêt maladie signé, ton silence la ronge. La peur viscérale de ta haine contre elle, d’avoir été touchée par un autre homme, de pas avoir été capable de se défendre. La peur viscérale de ta haine contre elle, de t’avoir fait réagir d’une telle manière, de t’avoir obligé à l’aider, à la sauver, de tes poings contre cet homme. Elle pleure plusieurs fois, Dahlia, incapable d’en parler à sa mère, à Luz, à Jenna, ou même à toi. Non, personne.

(...)

Elle glisse les clefs dans la porte et se glisse chez la maison Sanders. Le sourire si faux à ta mère et ta sœur, les stigmates dissimulés. Le sourire disparaît lorsqu’elle s’éloigne pour te retrouver dans le jardin de votre maison, alors que tu es en train de vivre comme s’il ne s’était rien passé. Elle t’observe préparer le barbecue, avant de se racler la gorge doucement, timide, intimidée, peureuse.
L’invitation avait été donnée depuis longtemps. Elle ignorait pour autant si tu désirais la voir, si tu allais faire comme s’il ne s’était rien passé. Elle murmure : « Julian ? » Dahlia avait pourtant tant de choses à te dire et crevait d’envie de pouvoir se retrouver seule avec toi pour pouvoir rester dans tes bras, parler, pleurer sans doute.
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something in the way (dahlia) 26d4 tw : sang ; violence physique ; crime ; choc émotionnel
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La fumée s’élevait lentement du barbecue, tourbillonnant paresseusement avant de se dissiper dans l’air, mais Julian restait figé, le regard perdu, les mâchoires serrées. Les rires de sa sœur résonnaient quelque part derrière lui, étouffés, distants, comme un écho provenant d’un autre monde. Autour de lui, tout était normal : le crépitement de la viande sur le gril, le bourdonnement des conversations, les éclats de voix qui rebondissaient contre la chaleur de cette journée d’été. Il devrait être présent, jouer son rôle, sourire. Accueillir Dahlia, retrouver cette complicité qu’ils avaient avant que ses mains ne se maculent de sang. Mais au lieu de cela, les mots de Dahlia qui se répétaient dans sa tête, chaque syllabe frappant comme un coup sourd : « Nettoie tes mains, fais un tour à la soirée, prends un verre, envoie des SMS pour chill out, et rentre chez toi. » Ils résonnaient comme un mantra sinistre, un mode d’emploi clinique pour recoudre l’illusion d’une normalité brisée. Ses doigts se crispèrent sur la spatule, la viande crissant sous la pression trop forte. Nettoyer, oublier, feindre… et rentrer. Mais rentrer où ? Là où tout a changé ? Là où même sa propre ombre lui renvoyait l’image d’un étranger ? Le visage de Dahlia se superpose au gril, ses yeux froids, distants, comme s’il n’était plus qu’un spectateur de sa propre déchéance.

« Julian ? »

La voix douce de Dahlia traversa le brouhaha ambiant comme un fil tendu entre eux, un murmure qui fige le temps. La spatule lui échappa des doigts, tombant sur le sol avec un bruit sourd, incongru. Lui, si précis, si maître de ses gestes, se retrouvait soudain gauche, incapable de faire un pas vers elle. Son regard accrocha le sien, mais ses jambes refusèrent de bouger. Il savait qu’il devrait l’accueillir avec un sourire, l’embrasser, la prendre dans ses bras comme avant. Mais ses gestes étaient lourds, maladroits, prisonniers de cette distance invisible qui les séparait par son initiative, une barrière de silence et de culpabilité qu’il ne savait plus comment franchir.

Julian souffla, ramassant la spatule et la lançant avec un agacement non-feint sur la table. « Salut. » déclara-t-il sur un ton plus sec qu’il ne l’aurait souhaité, avant de se rendre compte trop tard qu’elle ne méritait pas ça. Son visage se confronta plus franchement à celui de Dahlia, son regard presque navré véhiculant des excuses silencieuses. « On pourrait monter rapidement. On ne s’est pas parlés depuis longtemps. » Voilà qui était mieux. Oui. Il pouvait s’améliorer. Redevenir son Julian aux mains vierges de crimes.

(…)

Lorsqu’il referma la porte de sa chambre derrière eux, l’illusion du Julian aux mains vierges de crimes devint plus claire. Julian sentit ses épaules se tendre. La pièce était la même qu’avant, pourtant tout semblait déformé, oppressant. Seuls, il n’avait plus à faire semblant. « Désolée de pas avoir été très vivant, ces derniers jours. » Ses mots se faisaient plus précipités qu’habituellement. La posture défaitiste, Julian s’installa sur le bord de son lit, enfouissant son visage dans ses mains. « J’aurais dû te demander comment tu vas, être là pour toi en priorité, mais le truc c’est que… » Il en avait tout simplement été incapable, obnubilée par le fait que la situation avait échappé à son contrôle. Que rien ne s’était déroulé comme prévu. « Si j’avais été avec toi, ce merdeux n’aurait jamais posé la main sur toi. Si j’avais été plus prudent, je l’aurais pas amoché à ce point. J’ai complètement merdé et je sais même pas comment tu fais pour me regarder. » Un fiasco, un raté complet, voilà ce qu’il était. Ses pensées se bousculaient, se heurtaient, devenaient floues. Il commença alors à marcher, de long en large, essayant de canaliser le chaos dans ses veines. Sans doute ressemblait-il à un fou. Ses mains se mirent à trembler. Le rythme de sa respiration s’accéléra, devenant chaotique, douloureux. C’était comme si tout l’air de la chambre avait disparu d’un coup. « S’ils découvrent que c’est moi, ma famille est fichue… » parvint-il à marmonner. Il lutta pour inspirer un peu plus fort, mais son thorax est pris dans un étau invisible qui se resserrait de plus en plus. Julian finit par poser une main sur son bureau, prenant lentement appui dans l’espoir de reprendre contrôle sur son propre corps, dans la volonté de ne pas laisser Dahlia le voir une seconde de plus dans cet état. Mieux valait lui tourner le dos pour ne pas se confronter à de potentiels grands yeux bleus emplis de pitié.
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tw : viol ; victime de viol ; sang ; violence physique ; choc émotionnel
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2021 ; downtown l.a.
Dahlia reste poupée statufiée face à toi : elle t’observe, ailleurs, prendre conscience de sa présence, ta maladroite étrange, tes expressions terrifiantes. La peur revient si brusquement dans la veine de la poupée lorsque ta voix claque : « Salut. » Elle n’a plus rien à faire ici, elle le sait. Brusquement, elle a envie de vomir - une sensation qui ne la quitte depuis cette nuit d’horreur. Elle a envie de disparaître ; qu’est-ce qu’elle croyait ? Bien sûr que tu la détestes, bien sûr que tu n’as pas envie de la revoir, après tout ce qui s’est passé… « On pourrait monter rapidement. » Et en finir vite. Elle déglutit difficilement, le coeur serré. Un simple hochement de tête offert. « On ne s’est pas parlés depuis longtemps. » Un instant, elle a la sensation que ta voix est plus douce, que tes gestes le sont aussi. Mais peut-être ne fais-tu cela que parce qu’il y a ta famille autour. Cela ne serait pas une première.

(...)

Lorsque la porte se ferme, l’illusion difficilement maintenue se fracasse. Elle voit ton maintient changer, tes muscles se tendre. Des détails parfois insignifiants mais qui ont pourtant bercé son enfance et son adolescence ; lui indiquant si elle devait songer à fuir, le faire, ou si elle pouvait cohabiter avec une âme. « Désolé de pas avoir été très vivant, ces derniers jours. » Le choix du terme l’intrigue quelques secondes, mais elle ne fait aucun commentaire ; ses prunelles suivant tes faits et gestes, toi, bientôt assis sur ton lit, en peine. « J’aurais dû te demander comment tu vas, être là pour toi en priorité, mais le truc c’est que… » Elle a peur de la suite Dahlia. Elle se l’imagine déjà : elle a été souillée. Elle n’a pas réussi à se défaire. Elle était habillée d’une mauvaise manière (pourtant choisi avec soin pour te plaire). Elle ne dit rien. Bouffée par ses peurs et ses insécurités. Oui, oui, elle aurait aimé que tu lui demandes, même si elle ignore comment elle se sent (si sale). Elle aurait aimé pouvoir dormir dans tes bras, pleurer en paix aussi. A la place, elle est restée prostrée dans la chambre dans l’appartement de Jenna, incapable de lui en parler. Seule. Les cauchemars de l’homme. « Si j’avais été avec toi (...) je sais même pas comment tu fais pour me regarder. » Elle est presque surprise, Dahlia. Elle ne s’attendait pas à cela, à toute cette culpabilité. La fleur fanée ignore comment l’accueillir. D’une hésitation légère, elle s’ose à s’approcher lentement de toi ; mais tu étais déjà sur tes pieds (si immense), à traverser des dizaines de fois ta chambre. Elle déglutit alors doucement, incertaine de pouvoir te calmer. « S’ils découvrent que c’est moi, ma famille est fichue…. » Elle sent la culpabilité la dévorer une nouvelle fois. Tu as beaucoup à perdre. Où elle, elle n’a que toi et Jenna à perdre. Et ces études entamées. Elle inspire et s’approche de nouveau de toi.

Bientôt, elle pose le bout de ses doigts contre ton bras et murmure : « Je suis désolée, Jules. » La poupée fracassée aimerait que tu le regardes, qu’elle ait la sensation qu’elle ne te dégoûtes pas non plus. « Je te vois, Julian. » qu’elle murmure. « Ce n’est pas de ta faute… Je… Je suis sortie prendre l’air. Personne ne pouvait savoir. » C’est la faute à pas de chance. C’est la faute à ce type qu’elle a probablement ignoré toute la soirée. Elle n’a pas fait attention à lui, bien trop occupée à s’amuser avec toi, avec vos amis, à passer une bonne soirée.

Elle remonte ses doigts le long de ton bras pour venir serrer sa présence contre ton épaule, l’autre contre tes cotes. Elle tente de t’attirer un peu, de te faire t’asseoir, un espoir d’être à ton hauteur, toi qui est si grand face à elle. « Hey… » Elle inspire, apaisée lorsque tu t’asseois et elle s’approche un peu plus. La belle dépose ses doigts contre ton visage, et dépose un baiser contre ton front. « Ils n’en savent rien. Et ils n’en sauront rien. » Elle ne sait pas encore comment, mais elle finira par trouver. « Il est à l’hôpital. Il est encore inconscient… » Elle déglutit avec force. « Je n’ai pas parlé de toi. Nous sommes les trois seuls témoins… » elle souffle encore plus bas, remontant ses doigts dans tes cheveux. Dahlia ne s’osera jamais à le formuler ; mais une partie d’elle espère que cet homme ne se réveillera jamais, incapable alors d’identifier Julian. « On va trouver une solution, ok ? Comme pour tout, love. » qu’elle murmure, inconsciente dans quoi elle s’apprête faire un second pas.

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